Cest scientifique, vivre le moment prĂ©sent rend heureux. par Jeff · septembre 14, 2014. Nous sommes tous en quĂȘte du bonheur. Nous nous fixons des objectifs tels que la rĂ©ussite, la richesse ou l’amour pour y parvenir. Mais en rĂ©alitĂ©, on constate que ces moyens ne nous mĂšnent pas toujours Ă  ce que nous espĂ©rons.

Bienvenue Ă  vous chers enfants. Je suis la MĂšre qui aime et qui guĂ©rit. Je viens Ă  vous ce soir pour mettre un baume sur vos cƓurs blessĂ©s, sur vos amours perdus, sur vos peines. Je viens ouvrir vos cƓurs qui ont souffert et ont Ă©tĂ© blessĂ©s par les gens de votre entourage qui ne vous ont pas compris, pas aimĂ© Ă  votre juste mesure, pas supportĂ©e quand vous en aviez besoin. Je viens vous apporter la lumiĂšre qui vous permettra de prendre conscience de vos limites et les dĂ©passer. Prenez un moment pour vous Prenez maintenant un moment afin de regarder votre souffrance de manque d’amour envers la vie, envers vous, envers les autres et demandez-vous. Qui suis-je exactement ? Suis-je un ĂȘtre qui a pris conscience de ses limites ? Suis-je encore dans la douleur et la souffrance de l’ĂȘtre qui a compris beaucoup de choses mais qui sait qu’il reste encore des pas Ă  faire sur le sentier du retour Ă  soi. Ce sentier n’est pas facile et vous le savez, vous qui dĂ©sirez avancer et avez choisi de travailler Ă  la guĂ©rison de ces mĂ©moires qui vous empĂȘchent de vivre dans l’amour et la joie. Le bonheur est en vous De quoi est fait votre bonheur dans votre quotidien ? Quels sont les Ă©lĂ©ments qui manquent Ă  celui-ci ? Comment dĂ©sirez-vous que le bonheur se manifeste dans votre vie ? Croyez-vous que le bonheur est composĂ© d’élĂ©ments qui existent Ă  l’extĂ©rieur de vous et que si vous les obtenez vous serez heureux ? Ou, croyez-vous que le bonheur vient du dedans ? La grande erreur que font les humains en ces temps modernes est de croire que le bonheur vient de l’extĂ©rieur d’eux. Ils dĂ©sirent possĂ©der et possĂ©der encore plus et ne sont jamais satisfaits de ce qu’ils ont. Pourtant dans votre pays vous avez beaucoup plus que dans d’autres parties du monde oĂč mes enfants souffrent, car ils ont soif, ils ont faim, ils ont besoin d’un toit pour s’abriter. Et vous ici, dans ce pays merveilleux, vous avez tout cela et bien plus encore. Êtes-vous reconnaissants Ă  la Vie pour cette abondance ou dĂ©sirez-vous toujours plus ? Regardez en vous-mĂȘmes Êtes-vous de ceux qui placent le bonheur Ă  l’extĂ©rieur d’eux et attendent toujours que par magie quelqu’un ou quelque chose viennent combler leur manque ? Êtes-vous de ceux qui attendent que la vie leur envoie un nouvel amour pour ĂȘtre heureux ? Êtes-vous de ceux qui croient qu’un emploi diffĂ©rent les rendrait heureux ? Êtes-vous de ceux qui se disent malheureux Ă  cause des autres qui ne les aiment pas et ne les comprennent pas ? Comment concevez-vous le bonheur ? Le concevez-vous dans les biens matĂ©riels que vous pourriez possĂ©der en plus grand nombre ? Comme une belle maison, une voiture de l’annĂ©e, une piscine dans votre cours. Le concevez-vous comme le succĂšs financier et la reconnaissance sociale de vos pairs ? À travers cette prise de conscience vous ferez un pas de plus dans la dĂ©couverte de vous-mĂȘme et vous trouverez que la clĂ© qui ouvre la porte au bonheur se trouve dans votre cƓur. Le bonheur vient du dedans, pas du dehors. C’est Ă  travers le cƓur que vous pourrez trouver cette clĂ© et vivre les premiers pas qui vous ramĂšneront Ă  l’unitĂ© intĂ©rieure. Depuis longtemps vous ĂȘtes sĂ©parĂ©s de votre ĂȘtre vĂ©ritable ainsi que de l’amour vrai envers vous. Nous ne parlons pas de cet amour Ă©goĂŻste qui ne pense qu’à lui, mais de cet amour qui est la confiance en vous-mĂȘmes, qui est la foi en la vie, qui est la sagesse du cƓur qui dit Oui je crois que je suis un ĂȘtre lumineux et qu’au fond de moi j’ai tous les potentiels possibles, toutes les capacitĂ©s nĂ©cessaires pour dĂ©passer mes limites. Je suis prĂȘt Ă  regarder mes faiblesses face Ă  face et ne plus les laisser me contrĂŽler, me dominer et faire de moi un pantin. ». Ne soyez pas un pantin, car il oublie le prĂ©sent Un pantin est celui qui est contrĂŽlĂ© par les autres, contrĂŽlĂ© par les Ă©motions, contrĂŽlĂ© par les pensĂ©es qu’il projette sur les autres et sur soi et qui amĂšnent des perceptions erronĂ©es de qui il est. Bien souvent vous faites la mĂȘme chose avec votre bonheur intĂ©rieur. Vous ne voyez pas ce qui se passe rĂ©ellement en vous et autour de vous car vous entrez dans une histoire que vous vous crĂ©ez. Vous entrez dans des projections intĂ©rieures de ce que vous aimeriez ĂȘtre, de ce que vous aimeriez devenir et vous vous crĂ©ez un futur imaginaire. Vous vous crĂ©ez des images intĂ©rieures et vous oubliez de vivre votre instant prĂ©sent et de regarder ce qui se passe en vous et autour de vous. Vous rĂȘvez votre vie au lieu de la vivre pleinement. Regardez votre vie Prenez Ă  nouveau quelques instants pour regarder votre vie. Comment est votre vie prĂ©sentement ? Êtes-vous heureux ? Êtes-vous satisfait de ce que vous vivez ? Votre bonheur dĂ©pend–il des autres ? Faites-vous l’effort de comprendre pourquoi votre bonheur n’est pas aussi grand que vous aimeriez ? Ou lisez-vous ce texte trĂšs vite sans prendre le temps de rĂ©flĂ©chir ? Croyez-vous que vous avez le pouvoir de vous construire un avenir meilleur, ou ĂȘtes-vous en train de vous apitoyer sur vous-mĂȘmes ? L’instant prĂ©sent vous demande d’ĂȘtre dans le temps, ici et maintenant, capable de regarder la douleur dans votre corps matĂ©riel ou dans votre cƓur Ă  cause de relations difficiles. Il vous demande de sentir la peine d’avoir perdu quelque chose que vous aimiez, de percevoir votre insĂ©curitĂ© tout en croyant fermement que vous avez le potentiel de guĂ©rir et de ne plus vous laisser manipuler par les peurs qui ont causĂ© cette souffrance et cette peine ? C’est cela que vous travaillerez dans cet atelier, c’est cela qui viendra Ă  vous sous diffĂ©rentes formes afin de vous placer face Ă  votre douleur, face Ă  votre souffrance, face Ă  vos peurs. Vous apprendrez Ă  ne plus les nier ni les cacher Ă  l’intĂ©rieur de vous mais Ă  les observer. En les observant vous verrez comment elles s’y prennent pour vous maintenir dans cette souffrance et comment malgrĂ© multiples expĂ©riences, vous rĂ©pĂ©tez encore les mĂȘmes choses et que vous vous retrouvez dans les mĂȘmes situations qui ne vous satisfont pas. Le passĂ© est passĂ©, le bonheur est prĂ©sent Comment pouvez-vous sortir de ce cercle infernal de peurs, de maladies, de souffrance ? Dans l’instant prĂ©sent, chers enfants. Vous avez le potentiel de crĂ©er qui vous ĂȘtes. Vous ĂȘtes les crĂ©ateurs et les crĂ©atrices de votre rĂ©alitĂ© quotidienne. Vos pensĂ©es crĂ©ent ce que vous ĂȘtes et vous ĂȘtes trop souvent manipulĂ© par le mental infĂ©rieur qui vous habite et se croit en charge de votre vie. Observez comment votre passĂ© est trĂšs souvent dans votre prĂ©sent et comment dans votre prĂ©sent vous avez peur de votre futur. Vous ĂȘtes souvent dans trois temps en mĂȘme temps en croyant ĂȘtre dans votre instant prĂ©sent, voilĂ  ce qui maintient la souffrance en vous. Le vĂ©ritable instant prĂ©sent ne se prĂ©occupe ni du passĂ©, ni du futur, Il est la joie paisible et tranquille de l’ñme qui se manifeste dans le quotidien en vivant un instant aprĂšs l’autre dans la totale confiance en Soi. Nous savons que cela n’est pas facile Ă  faire pour vous humains qui vivez dans un espace-temps oĂč la peur et la joie se cĂŽtoient. Pour retrouver cette confiance en Soi, Ă©coutez votre Ăąme qui vous dit Je suis ici pour apprendre Ă  expĂ©rimenter la matiĂšre et vivre la vie terrestre. J’ai fait ce choix un jour et j’ai choisi de revenir dans multiples vies afin de connaĂźtre diffĂ©rents aspects de la vie humaine, mais aujourd’hui, moi
 dites votre nom intĂ©rieurement ĂȘtre lumineux, je choisis de retourner Ă  la Source de qui je suis. Je choisis de devenir le vĂ©ritable Soi qui n’est pas cette personnalitĂ© qui m’habite, qui n’est pas ces peurs, cette souffrance, ni ces peines que j’ai faites miennes mais qui sont la joie de l’ĂȘtre lumineux qui retourne en Soi. ». Retour en Soi Et comment pouvez-vous retourner en Soi qui est l’esprit du PĂšre divin ? Sinon en accueillant en vous la douleur et la souffrance qui sont lĂ  dans vos cellules. Toutes ces mĂ©moires emmagasinĂ©es dans vos organes, toutes ces mĂ©moires emmagasinĂ©es dans votre cerveau demandent libĂ©ration, demandent dĂ©gagement, demandent amour, demandent sagesse, elles dĂ©sirent retrouver leur libertĂ©. Saurez-vous vous abandonner Ă  la lumiĂšre qui descendra sur vous cette nuit afin de permettre la libĂ©ration de vos peurs intĂ©rieures envers la vie, envers les autres ? Pourrez-vous dĂ©passer la peur qui vous contraint Ă  jouer un rĂŽle de pantin plutĂŽt que d’ĂȘtre le vĂ©ritable crĂ©ateur de votre vie ? Votre ego a créé le pantin qui est en vous N’est ce pas votre ego, contrĂŽlĂ© par votre mental infĂ©rieur, qui a créé ce pantin manipulĂ© par toutes sortes de forces intĂ©rieures et extĂ©rieures qui le font bouger, rire, danser, se battre, se plaindre, se donner des plaisirs. Mais ĂȘtes-vous cet ego, ĂȘtes-vous ce pantin ? N’ĂȘtes-vous pas plutĂŽt un ĂȘtre merveilleux qui a le pouvoir de crĂ©er sa propre existence dans l’amour et la joie ? C’est ce que nous vous proposons devenir les crĂ©ateurs de votre bonheur et de faire ce que vous aimez, non plus manipulĂ©s par vos peurs mais guidĂ©s par la lumiĂšre de l’esprit. En vous couchant ce soir pensez Ă  ce message, revisitez vos notions sur le bonheur, regardez vos attentes envers la vie, envers les autres, envers vous-mĂȘmes. Prenez le temps d’écouter votre cƓur et endormez-vous dans son Ă©nergie. Nous vous prendrons la main dans votre sommeil et vous amĂšnerons avec nous dans les plans subtils afin de vivre une expĂ©rience de transformation. Alors bonne nuit chers enfants, je vous aime infiniment. Et n’oubliez pas que vous n’ĂȘtes pas seuls dans cette dĂ©marche de retour Ă  Soi. Votre MĂšre Ă  tous Marie Message de Marie, reçu par Louise Racette et Mariette Robidas lors d’un atelier Être la PrĂ©sence Je suis » Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et que vous citiez la source – TĂ©lĂ©chargement libre de l’article, en .pdf

Pourpouvoir profiter de l’instant prĂ©sent, il est essentiel de ne pas trop se questionner. En effet, Ă  toujours se demander ce que les autres pensent, c’est vivre dans la crainte du futur et donc vĂ©hiculer des ondes nĂ©gatives qui empĂȘchent de profiter des bons moments. Par ailleurs, en anticipant tout, c’est la volontĂ© de tout contrĂŽler et donc l’ego Ce qui est passĂ© a fui, ce que tu espĂšres est absent mais le prĂ©sent est Ă  toi. Proverbe arabe “Un homme s’approche d’un ancien et lui dit – On m’a dit que tu es sage
 S’il te plaĂźt, dis-moi quelles sont les choses que peut faire un sage qui ne sont pas Ă  la portĂ©e de tout le monde. L’ancien lui rĂ©pond – Quand je mange, je mange; quand je dors, je dors; et quand je parle avec toi, je parle avec toi. – Mais enfin, ça aussi je peux le faire et je ne suis pas sage pour autant, lui rĂ©pond l’homme surpris. – Je ne le crois pas, lui rĂ©plique l’ancien. Parce que quand tu dors, tu te remĂ©mores les problĂšmes que tu as eu au cours de la journĂ©e ou tu imagines ceux que tu pourrais avoir au rĂ©veil. Quand tu manges, tu planifie ce que tu vas faire plus tard. Et pendant que tu parles avec moi, tu penses Ă  ta prochaine question oĂč Ă  ce que tu vas me rĂ©pondre, avant que j’ai terminĂ© de parler. Le secret, c’est d’ĂȘtre conscient de ce que nous faisons dans le moment prĂ©sent et ainsi profiter pleinement Ă  chaque instant du miracle de la vie.” Anthony de MelloVivre l’instant prĂ©sentNous avons souvent besoin de calmer notre esprit et de stopper l’agitation ou ce dialogue interne incessant Ă  laquelle nous sommes habituĂ©s, pour pouvoir atteindre la avons tous connu ce monologue dans notre tĂȘte, caractĂ©risĂ© par une vague de pensĂ©es continue qui nous fait rĂ©flĂ©chir de façon excessive Ă  notre passĂ© et notre futur, nous empĂȘchant de voir ce qui se passe au moment pensĂ©es et des pensĂ©es qui se confrontent dans tous les sens jusqu’à former un bloc qui, la plupart du temps, ne fait qu’accentuer nos problĂšmes plutĂŽt que de les des consĂ©quences de la prĂ©dominance de ce “bloc de pensĂ©es” est qu’il nous Ă©carte constamment du moment prĂ©sent et qu’il nous empĂȘche de vivre la rĂ©alitĂ© de chaque instant; car nous nous sentons incapables de profiter de ces moments, et de ce que la vie nous qui est fait, est fait et nous ne pouvons rien y changer. Et mĂȘme si c’est une bonne chose de prĂ©voir raisonnablement son avenir, il ne peut non plus ĂȘtre rĂ©alitĂ©, l’instant prĂ©sent est la seule chose qui compte. Il faut en profiter au maximum et en tirer tous les bĂ©nĂ©fices des bons moments et apprenons Ă  les apprĂ©cier. Cherchons la magie dans chacun des moments, le petit trĂ©sor enfoui dans chaque instant, et apprenons Ă  vivre Ă  publiĂ©e avec l’aimable autorisation de Francois Tornier
OĂč chercher le bonheur ? Dans l’instant prĂ©sent bien sĂ»r !» By Angel ‱ citation bonheur, citation courte sur le bonheur, citation le prĂ©sent, citation pensĂ©es positives, citation prĂ©sent ‱ 0 ‱ Tags: bonheur, chercher, courte sur le bonheur, prĂ©sent. Nov 14 2015. Parfois, tu ne connais pas la vraie valeur d’un moment jusqu’à ce qu’il devienne un souvenir «Parfois, tu
Nous sommes le jeudi 23 septembre, je suis seule Ă  la maison et je contemple le paysage qui m’entoure. La mĂ©tĂ©o est douce, une lĂ©gĂšre brise me caresse les joues. Mon esprit cogite et vagabonde dans tous les sens. Je pense Ă  notre histoire avec amertume. Je me projette dans un avenir incertain. Tel un funambule, je marche sur la ligne du temps. Quand je me dirige vers le passĂ©, mon cƓur est lourd. Alors, je suis dĂ©primĂ©e et mĂ©lancolique. Lorsque je m’approche du futur, ma gorge se serre et je deviens anxieuse. Le mardi 21 septembre, Ă  17 heures, je faisais mes courses au supermarchĂ©. Un bĂ©bĂ© de tout juste un mois pleurait dans sa poussette. Il Ă©tait entourĂ© de ses deux parents. Le couple Ă©tait jovial. Toute la famille se trouvait dans le rayon des boissons. Je me suis approchĂ©e et j’ai tentĂ© de saisir un pack de jus d’orange. La poussette Ă©tait encombrante et je peinais Ă  me frayer un chemin entre les Ă©talages. J’ai passĂ© Ă  cĂŽtĂ© de ce joli bĂ©bĂ© que j’osais Ă  peine regarder. Evidemment, mon ange, Ă  chaque fois que je vois un nouveau-nĂ©, c’est Ă  toi que je pense. Puis, j’ai croisĂ© le regard plein de fiertĂ© de sa maman, qui semblait me dire Il est mignon n’est-ce pas ! ». Je lui ai souri. Si seulement elle savait, si seulement
 Mon cƓur de maman en souffrance aurait voulu lui dire Profitez ! Moi, j’ai perdu mon bĂ©bĂ© il y a quatre mois. Vous avez de la chance !». Je me suis tue. Clairement, j’étais envieuse. J’ai ressenti leur joie qui, pour moi, s’était envolĂ©e avec toi le jour de ta mort. Pourquoi, ce petit bĂ©bĂ© avait-il plus le droit de vivre, de grandir, de s’épanouir que toi ? Pourquoi ces parents avaient-ils plus le droit de vivre en toute insouciance que nous ? J’ai Ă©prouvĂ© tellement d’injustice. Ce sentiment inavouable qu’on a trop souvent tentĂ© de dissimuler, je ne le refoule plus. J’ai attrapĂ© pĂ©niblement mes bouteilles et la maman a murmurĂ© aux oreilles du papa Je pense qu’elle a faim Ă  nouveau ! J’ai pensĂ© tout bas Elle ! C’est une fille ! J’espĂšre qu’ils sont conscients de la chance qu’ils ont d’avoir leur fille auprĂšs d’eux ». Quelques mois plus tĂŽt, je me promenais, moi aussi, le regard rempli de fiertĂ©, avec toi en Ă©charpe, dans ce mĂȘme magasin Ă  la recherche de vĂȘtements. Je n’étais pas consciente, enfin pas pleinement, de ce bonheur pourtant si simple, de pouvoir faire des courses avec toi, ma fille. Cela me paraissait alors normal. J’ai agi mĂ©caniquement, Ă  la recherche d’habits, sans profiter du moment, sans profiter de ton souffle contre ma poitrine, de la chaleur de ton petit corps blotti contre le mien, de la beautĂ© de ton visage, de la perfection qui te caractĂ©risait
 Si j’avais su, si seulement
 Je m’ efforce Ă  revenir au moment prĂ©sent. J’observe le mouvement du champ de maĂŻs qui se balance au grĂ© du vent. Je me sens bien. Le bonheur est lĂ , juste sous mes yeux. C’est Ă  moi de l’identifier. Margaux, mon amour, avec ta disparition, j’ai vĂ©cu l’horreur, j’ai vĂ©cu l’insurmontable, j’ai vĂ©cu l’intolĂ©rable mais grĂące Ă  ta prĂ©sence dans mon cƓur, j’ai saisi le sens de la vie. Le passĂ© et le futur me malmĂšnent encore trĂšs souvent, trop souvent, mais j’aperçois petit Ă  petit les graines du bonheur que tu as semĂ©es et que tu continues Ă  semer sur mon parcours. Les premiĂšres ont germĂ©. Je sais que le vĂ©ritable bonheur se trouve dans l’instant prĂ©sent. Aujourd’hui est le plus beau jour de notre vie, car hier n’existe plus et demain ne se lĂšvera peut-ĂȘtre jamais ». Bruno Combes Merci de m’avoir ouvert les yeux, petit cƓur !
LidĂ©e que l'appel du bonheur s'appuie sur la conscience de sa condition de mortel traverse les siĂšcles : Plus encore que Carpe Diem (« profite pleinement de l'instant prĂ©sent »), tirĂ© d'un poĂšme d'Horace du I er siĂšcle av. J.-C., l'adage Memento mori (« souviens-toi que tu vas mourir »), transmis au III e siĂšcle par Tertullien, symbolise l'idĂ©e que le bonheur rĂ©side Aujourd’hui, j’aborde un sujet qui a toute son importance, le bonheur. Pourquoi ? Parce que c’est ma quĂȘte perpĂ©tuelle et certainement celle de la plupart d’entres nous. De plus, les Ă©vĂšnements actuels me permettent de rĂ©aliser que lorsque tout va bien, nous n’avons pas toujours conscience de notre chance. La preuve ! Selon un rapport publiĂ© par l’Onu, la Finlande est officiellement le pays le plus heureux du monde, devant la NorvĂšge et le Danemark. La France se classe 23e. Je suis assez surprise de ce rĂ©sultat. Les français seraient donc si peu heureux ou simplement handicapĂ©s du bonheur ? Tout d’abord, c’est quoi le bonheur ? Le bonheur est un Ă©tat de satisfaction complĂšte stable et durable. C’est un Ă©tat global, une forme de plĂ©nitude. On le prĂ©sente souvent comme le but le plus Ă©levĂ© de l’existence. Celui que tout homme cherche Ă  atteindre, consciemment ou non. Mais sommes-nous conscients d’avoir atteint ce but ? Pas toujours ! Nous en voulons toujours plus. Jamais content ni pleinement satisfait. Et si on apprenait tout simplement Ă  apprĂ©cier ce que nous avons rĂ©ussi Ă  accomplir ? Le bonheur est autour de nous, nous avons tout pour ĂȘtre heureux un conjoint aimant, un boulot Ă©panouissant, une maison bien dĂ©corĂ©e, des enfants en bonne santĂ©, des amies sympas, un projet de vacances Ă  bora bora, etc
 Et pourtant
 Nous avons toujours de bonnes raisons de nous plaindre le garage n’est pas bien rangĂ©, le jardin pas fait, la voiture Ă  changer, 3 kilos Ă  perdre, il pleut depuis une semaine 
bref ! Il existe toujours une bonne raison de se plaindre. Nous sommes incapables d’apprĂ©cier ce que nous avons alors que la voisine vient de nous apprendre qu’elle est gravement malade 
 Mais alors, c’est grave docteur ? Pas du tout ! Je vous rassure, c’est humain. Nous sommes toujours Ă  la recherche du mieux car nous en n’avons jamais assez. Nous sommes des insatisfaits chroniques. Trop de questions se posent alors que tout va bien. Est-ce que je continue Ă  vivre dans cette maison ? faut-il que je change de boulot ? Suis-je assez aimĂ©e ? Des remises en question perpĂ©tuelles certes mais qui nous empĂȘchent de sombrer dans la monotonie. Le cotĂ© positif de nos insatisfactions c’est qu’elles nous donnent plus d’élan et d’énergie. Elles nous aident Ă  nous propulser et nous faire avancer
Il suffit de trouver un juste Ă©quilibre et ne pas tomber dans l’exagĂ©ration. Le bonheur est une dĂ©cision et une aptitude On peut apprendre Ă  ĂȘtre heureux de la mĂȘme façon qu’on peut apprendre Ă  faire un gĂąteau aux pommes ou Ă  jouer au tennis. S’occuper de son bonheur, c’est le construire soi-mĂȘme, se lever et aller le chercher. Il faut adopter un Ă©tat d’esprit au quotidien. Encourager le positif et traiter le nĂ©gatif. Nous rĂȘvons tous de grands bonheurs mais apprenons dĂ©jĂ  Ă  profiter des petits bonheurs. 1/ Apprendre Ă  vivre pleinement admirer un paysage, dĂ©guster un repas avec des amis, lire un livre passionnant, un cinĂ© avec son amoureux
 Il suffit de s’émerveiller de toutes les petites choses et des instants formidables. 2/ Au moment de se coucher, penser aux moments de la journĂ©e qui nous ont donnĂ©s une grande satisfaction. Ainsi, nous prenons conscience que le bonheur est autour de nous. 3/ Remercier chaque jour l’univers pour tout ce qu’il nous apporte. Cela s’appelle la gratitude. Lire aussi La gratitude comme art de vivre 4/ Être bienveillant et gĂ©nĂ©reux. Cela provoque une plus forte activation des neurotransmetteurs cĂ©rĂ©braux qui procurent le bien ĂȘtre. Se sentir bien dans ses baskets, libre, jamais envieux et ne rien attendre des autres. 5/ Cultiver son bonheur intĂ©rieur Ă  savoir prendre soin de soi-mĂȘme et se faire plaisir en Ă©tant attentif Ă  ses besoins. Être indulgent et gentil avec soi-mĂȘme, c’est aussi du bonheur. 6/ Demander de l’aide auprĂšs d’un professionnel. Il nous arrive parfois d’ĂȘtre en incapacitĂ© d’accueillir le bonheur. N’hĂ©sitez pas Ă  consulter un thĂ©rapeute. Il saura vous guider. Et pourquoi ne pas tenter l’hypnose ? lire aussi, L’hypnose, une rencontre au coeur de soi Je finirai cet article par une rĂ©flection que je me fais souvent. Je rencontre souvent des personnes qui se plaignent de tas de choses et j’ai parfois envie de leur rĂ©pondre Est ce que tu fais quelque chose pour que ta vie s’amĂ©liore ? » Applique le choisistavie et agis ! Tu en as marre de ton boulot ? Tu en cherches un autre. Tes voisins te rendent la vie impossible ? DĂ©mĂ©nage. Ta mĂšre est toxique et te rend malheureux ? Mets des distances. Tu as pris 10 kilos ? ArrĂȘte de manger du fromage et des glaces tous les soirs et va faire du sport. À tout problĂšme, il y a presque toujours une solution. Il faut se donner les moyens d’y arriver en agissant. Et vous ? Quels sont les petits bonheurs qui vous procurent du plaisir ? Êtes-vous une Ă©ternelle insatisfaite ? Dites-moi tout en commentaire. Merci de votre visite. N’hĂ©sitez pas Ă  commenter cet article et Ă  le partager sur votre page FACEBOOK. Muxu.
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Lebonheur ? Vivre l’instant prĂ©sent et l’apprĂ©ciern. nnn. n nLe programme de cette rencontre du 05 juin n’est pas encore fixĂ© mais Johanna nous donne quelques pistes parmi les personnes qui s’intĂ©resse au bonheur et que l’on pourrait peut ĂȘtre croiser : nn. n. Etienne Jalenques Psychiatre et auteur de « la thĂ©rapie du bonheur » n. Jean Delumeau

En tant qu’ĂȘtres humains, nous voulons beaucoup de choses, mais plus que tout, ce que nous partageons, c’est le dĂ©sir d’ĂȘtre heureux. Nous vivons dans une sociĂ©tĂ© dite de progrĂšs », oĂč malgrĂ© la persistance de la misĂšre, la majoritĂ© de la population peut satisfaire ses besoins essentiels. Mais bien que les conditions matĂ©rielles aient largement progressĂ©, nous ne nous sentons pas forcĂ©ment plus heureux. Qu’est-ce que le bonheur? Question philosophique et existentielle largement dĂ©battue, il en existe plusieurs dĂ©finitions, mais gĂ©nĂ©ralement on le conçoit comme un Ă©tat de bien-ĂȘtre, de plĂ©nitude, de satisfaction. Ces derniĂšres annĂ©es, de nombreuses recherches scientifiques ont Ă©tĂ© menĂ©es sur les causes du bonheur, et elles dĂ©montrent que des Ă©lĂ©ments tels que le revenu, le niveau d’éducation, les relations amoureuses n’ont que peu d’impact sur la tendance au bonheur. Alors quelles sont les causes du bonheur? Quand sommes-nous vraiment heureux? En 2009, Matt Killingsworth, Ă©tudiant en Doctorat Ă  l’UniversitĂ© d’Harvard lance une application sur Iphone permettant aux gens de rapporter leurs Ă©motions en direct. En interrogeant des milliers de personnes, il a rassemblĂ© d’énormes quantitĂ©s de donnĂ©es sur le bonheur Au cours de la journĂ©e des questions sont posĂ©es aux participants pour savoir ce qu’ils font, avec qui ils sont, ce Ă  quoi ils pensent au moment prĂ©sent. Plus de 15 000 personnes ont Ă©tĂ© interrogĂ©es, de 18 Ă  plus de 80 ans, de toutes conditions sociales, dans plus de 80 pays. 3 principales questions Ă©taient posĂ©es * Comment vous sentez-vous, sur une Ă©chelle de trĂšs bien Ă  trĂšs mal ? * Que faites-vous ? 22 diffĂ©rentes activitĂ©s proposĂ©es * Pensez-vous Ă  autre chose que ce que vous ĂȘtes en train de faire ? – Non, je suis concentrĂ© sur ma tĂąche. – Oui, je pense Ă  autre chose et le sujet de mes pensĂ©es est plaisant / dĂ©plaisant / neutre. Les rĂ©sultats des donnĂ©es collectĂ©es montrent que les personnes interrogĂ©es se sentent bien moins heureuses quand leur esprit s’évade que lorsqu’elles sont prĂ©sentes. On pourrait penser que lorsque l’on se trouve dans une situation dĂ©plaisante et que notre esprit s’évade, cette Ă©vasion mentale pourrait agir positivement sur notre bonheur. Et bien non, peu importe l’activitĂ©, quoique l’on fasse, mĂȘme si cela est dĂ©plaisant ĂȘtre dans un embouteillage par exemple, on ressent plus de bonheur en Ă©tant prĂ©sent Ă  l’expĂ©rience qu’en laissant notre esprit divaguer. Pourquoi cela? La principale raison en est que lorsque notre esprit s’évade, la plupart du temps nos pensĂ©es sont dĂ©plaisantes, de l’ordre de l’inquiĂ©tude, de l’anxiĂ©tĂ©, des regrets. Mais le plus Ă©tonnant dans les rĂ©sultats de cette enquĂȘte est que mĂȘme lorsque les pensĂ©es sont neutres, ou mĂȘme agrĂ©ables, les personnes se sentent toujours moins heureuses que lorsque leurs pensĂ©es ne s’évadent pas. De plus, les rĂ©sultats des personnes interrogĂ©es montrent qu’en moyenne, quelle que soit leur activitĂ©, 47% du temps, elles pensent Ă  autre chose. L’évasion mentale serait donc omniprĂ©sente et constituerait une cause importante de mal-ĂȘtre. Cette enquĂȘte n’est pas une Ă©tude scientifique, mais elle a le mĂ©rite d’inclure de trĂšs nombreuses personnes dans son panel, et de montrer une tendance gĂ©nĂ©rale. Notre cerveau produit de la pensĂ©e, et est extrĂȘmement prolifique. Bien sĂ»r, cela nous permet d’ĂȘtre inventif, imaginatif, crĂ©atif, de rĂȘver et de faire des projets. Mais il s’agit ici d’un aspect compulsif de notre esprit, de ce bavardage intĂ©rieur permanent tournĂ© soit vers le passĂ©, soit vers le futur, et qui nous empĂȘche d’apprĂ©cier pleinement l’instant prĂ©sent. Dans une sociĂ©tĂ© oĂč notre attention est constamment dĂ©tournĂ©e par l’accĂ©lĂ©ration des rythmes de vie, la pollution sonore des milieux urbains, les flux d’informations portable, SMS, mails, tĂ©lé  nous avons grand besoin de dĂ©velopper des qualitĂ©s de prĂ©sence, de stabilitĂ© mentale et Ă©motionnelle. L’intĂ©rĂȘt actuel pour la mĂ©ditation en tĂ©moigne. Alors quelles solutions pour accĂ©der Ă  plus de bien-ĂȘtre? Nous savons aujourd’hui que notre cerveau Ă©volue, est plastique », et peut crĂ©er tout au long de notre vie de nouveaux neurones, de nouvelles connections. EntraĂźner son esprit, cultiver des qualitĂ©s positives, Ă©voluer est possible Ă  tout Ăąge, et de nombreuses pratiques et disciplines permettent de dĂ©velopper notre capacitĂ© de prĂ©sence. Ramener l’attention vers le corps, vers les perceptions physiques, le sentir, permet de centrer son esprit. RĂ©orienter l’énergie mentale vers les sensations corporelles est une mĂ©thode que l’on retrouve dans le Yoga, le Tai-chi, le Qi gong, certains arts martiaux, et bien sĂ»r la mĂ©ditation. À travers le rythme, TaKeTiNa vous invite Ă  vous reconnecter Ă  vos sensations. Dans le cercle, vous ĂȘtes guidĂ© de maniĂšre progressive Ă  explorer le rythme avec votre corps et votre voix. Vous dites des syllabes rythmiques, vous frappez dans vos mains et faites des pas sur des rythmes diffĂ©rents, mais simultanĂ©ment. Vous ouvrez ainsi peu Ă  peu en vous-mĂȘme un espace nouveau oĂč vous pouvez ĂȘtre dans le mĂȘme temps actif et passif, dĂ©tendu et concentrĂ©, relaxĂ© et Ă©nergĂ©tisĂ©, et pleinement prĂ©sent Ă  l’expĂ©rience vĂ©cue. Ce qui est ressenti, expĂ©rimentĂ© et intĂ©grĂ© dans le cercle peut se transposer dans la vie quotidienne. C’est un processus d’évolution personnelle Ă  travers le rythme, permettant d’intĂ©grer la conscience du corps et la stabilitĂ© de l’esprit; et de dĂ©velopper un Ă©tat de paix intĂ©rieure et de prĂ©sence. Le rythme est un des moyens les plus anciens et les plus efficaces pour influencer et dĂ©velopper la conscience humaine. Dans notre monde global et centrĂ© sur la technologie, l’ĂȘtre humain perd souvent le contact avec ses propres rythmes intĂ©rieurs, et il peut se sentir Ă©tranger, dĂ©-synchronisĂ©. TaKeTiNa lui permet de se reconnecter avec le pouvoir transformateur du rythme. Reinhard Flatischler Vous pouvez visualiser ici une vidĂ©o de Matt Killingsworth dĂ©taillant son enquĂȘte sur le bonheur

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  • le bonheur c est l instant prĂ©sent